Pratiquer un sport canin en respectant la santé de mon chien

Mieux vaut attendre la fin de la croissance pour commencer à pratiquer une activité physique avec votre chien Pratiquer un sport canin en respectant la santé de mon chien

Tenir compte des capacités naturelles de mon chien, de son âge

Mieux vaut attendre la fin de la croissance pour commencer à pratiquer une activité physique avec votre chien (éviter les courses au galop, les efforts « explosifs », les sauts, le mordant, les tractions de poids, le travail en pente élevée tant qu’il n’a pas terminé sa croissance). Mais l’entraînement, s’il est progressif, peut commencer dès la fermeture des plaques de croissance (zone où l’os grandit) vers 6-8 mois pour les petites races et 10 mois chez les chiens de plus grand format.

Les sports canins sont aujourd’hui très nombreux : Agility, canicross, frisbee, flyball, obérythmée, attelage, sauvetage aquatique, ring, pistage… Même si en théorie, ils sont ouverts à toutes les races (ou presque), il faut savoir tenir compte des capacités naturelles de votre chien (et des vôtres) pour le choix d’une discipline : endurance, vitesse, puissance, attrait pour l’eau ou le jeu, flair. Certaines races de chiens ne sont pas faites pour pratiquer une activité physique poussée (chiens de race naine, chiens brachycéphales intolérants à l’effort).

A partir d’un certain âge (qui est extrêmement variable en fonction des chiens), il faut également savoir mettre son chien à la « retraite », arrêter les compétitions tout en gardant une grande complicité avec lui par le biais de petits entraînements, balades, jeux plus modérés en intensité et en durée. Si vous constatez que votre chien a plus de mal à récupérer après l’effort, n’hésitez pas à consulter un vétérinaire ostéopathe pour lui demander son avis.

Une alimentation adaptée

L’alimentation doit être adaptée au besoin énergétique de votre chien. Si votre chien pratique une activité physique une fois par semaine (club canin le week-end) il n’a pas besoin d’une alimentation particulière, une alimentation classique, adaptée à ses besoins physiologiques (fonction de son âge, de sa race, et de son statut hormonal) est suffisante.

Si votre chien pratique plusieurs entraînements par semaine et des compétitions le week-end, l’alimentation doit être adaptée au type d’effort qu’il fournit (par exemple : effort court et intense lors des sprints pour les Greyhounds, ou endurance pour les chiens d’attelage). Pour les chiens d’endurance par exemple, on conseille une alimentation riche en matière grasse et en protéines. Certains compléments alimentaires comme les huiles de poisson riches en oméga 3 auraient également des propriétés intéressantes pour améliorer la récupération à l’effort.

Un suivi par un vétérinaire ostéopathe une fois par an

Si vous pratiquez une activité physique régulière avec votre chien, il est très intéressant de l’amener une fois par an, à titre préventif, consulter un vétérinaire ostéopathe. Celui-ci réalisera un examen orthopédique minutieux : il évaluera son poids, sa masse musculaire, sa posture, la mobilité articulaire, corrigera les éventuelles dysfonctions (tensions musculaires, raideurs articulaires) et vous donnera des conseils pour adapter votre pratique (rythme des entraînements, conseil concernant l’échauffement, la récupération).

N’hésitez pas à nous demander conseil,

Dr Nolwenn Patte

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